Les boissons les plus réputées en Nouvelle Aquitaine

réputation des boissons en région Poitou Charentes
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Charentes-Poitou, en dehors de la gastronomie, c’est aussi une terre de liqueurs et de grands breuvages, parmi lesquels le Cognac et le Pineau-Charentes, sont les plus réputés.

Sommaire

La réputation des boissons en région Poitou Charentes

Les Charentes Poitou, sont une région, où la gastronomie est parmi les plus réputées, mais pour bien manger, il faut aussi bien boire, et dans la région, ce n’est pas ce qui fait défaut, nous détaillons ci-après quelques unes des boissons parmi les plus réputées de la région.

Le plus connu est le cognac, mais le Pineau-Charentes, tire aussi son épingle du jeu, c’est un vin liqueur d’appellation d’origine contrôlée AOC puis (VLAOC), il est obtenu par un mélange savant de moût de raisin et de cognac, mais attention de préférence provenant de la même production, et biens d’autres moins réputés.

Très consommé en France, 75 % de la consommation n’est pas exportée, mais certains pays européens tels que la Belgique, en sont très friands devenant ainsi le premier paye importateur, suivi de très près par la Canada.

Le Cognac

Le vignoble du Poitou, produit des vins d’une excellente qualité, et à l’époque, ils firent la réputation de la région, en même temps que le sel de la côte, que les hollandais venaient chercher, car ils étaient parmi les plus appréciés en mer du nord.

Le succès fut tel qu’un nom fut donné, d’abord « Brandwin », qui sous entendait vin brulé, puis « brandy », qui au départ se buvait rallongé avec un peu d’eau. Puis vint la période de la distillation, et de la double distillation pour mieux le transporter, ce qui le rendait inaltérable, c’était une eau de vie, bien plus concentrée que le vin.

Au XVIème siècle, les vignerons décidèrent de distiller les vins de qualité inégale, produits en très grande quantité. Le Chevalier de la Croix Maron eut l’idée de brûler une deuxième fois ces vins. Ainsi, il obtint une eau de vie pure à 70%. Mélangée à de l’eau, c’est ainsi que  naquit le Cognac.

La distillation fut introduite au XVe siècle par les Hollandais afin de préserver la qualité du vin de Charente lors du transport. Et trois siècles  plus tard, les Charentais modifient leurs alambics : c’est l’apparition de la double distillation, qui améliorait considérablement le résultat.

Les échanges étaient tels qu’un traité de commerce fut signé entre la France et l’Angleterre le 23 janvier 1960, sous l’impulsion de Napoléon III, ce qui donna une ascension fulgurante, qui vint atteindre son apogée en 1789.

Hélas, à la même époque apparut en Charente le Phylloxera, qui détruira toute une grande partie du vignoble (insecte qui attaquait les racines des vignes), et il fallut de nombreuses années, pour reconstruire tout le vignoble.

Et il fallut plusieurs années, pour faire reconnaitre la législation autour du Cognac.

  • 1 Mai 1909, délimitation de la zone géographique de production.
  • 1936, reconnaissance de l’appellation d’origine contrôlée, le Cognac
  • 1938, délimitations des appellations régionales contrôlées (tous les différents crus).

Le Pineau Charentes

C’est un élixir qui n’existe pas officiellement dans toutes les couleurs, seuls le blanc et le rosé, étaient des appellations contrôlées, et  le pineau rouge,  qui était un des synonymes du pineau rosé, mais depuis 2009, l’appellation est simplement reconnue par la loi.

La légende , dit que sa découverte fut le fruit du hasard, par erreur et sans le vouloir, un vigneron mélangea du moût de raisin, dans une barrique qui contenait de l’eau de vie de Cognac, et quelques années après, lorsqu’il fut consommé, un nouveau breuvage était né.

Le pineau blanc, le plus connu, est élevé environ durant 18 mois, dont 12 mois sont à passer en fût de chêne, et le degré d’alcool doit impérativement se situer entre 16 et 22 °, les cépages pour les produire sont vraiment des cépages locaux (ugni blanc, folle blanche, colombard, meslier saint françois, jurançon blanc, montils, sémillon, sauvignon, cabernet, merlot noir et merlot blanc).

Le pineau blanc, ou rosé, est fait pour être dégusté à l’apéritif, très frais (environ 5-6°), il peut aussi se boire en entrée, avec un melon des Charentes, ou bien avec du foie gras, mais en fin de repas, il se consomme aussi très bien avec des fromages tels que le Roquefort, ou le Bleu d’auvergne;

Le Pastis de l’île de Ré

C’est un breuvage anisé,  très réputé dans la région, mais qui à causé des plantes aromatiques qui le composent, a des saveurs atlantiques (fournies), entre autres par le fenouil sauvage récolté sur l’ile de Ré, c’est un pastis biologique et millésimé.

Dénommé aussi l’anisette des vacanciers, la légende prétend qu’il vient de la rencontre d’un producteur de plantes aromatiques de la région, et d’un sommelier (qui fut meilleur ouvrier de France, il y a quelques années (c’est une saveur sauvage et naturelles, aux accents atlantiques).

Breuvage relativement récent, son premier millésime remonte à 2013, très connu par le vacanciers qui visitent l’ile de Ré, il est moins connu hélas, en France Métropole, ce produit unique connu aussi,  comme le pastis de l’été, ou le pastis des vacanciers.

Le Duhomard

Son histoire remonte au début des années folles, et il fut produit pour la première fois, dans la région de Thouars. Emile Diacre, en 1922, sortit un crustacé des eaux de l’Argenton, mais d’une couleur rouge, très relevée.

Quelques années plus tard, en 1926, il créa cet apéritif (vermouth)  au quinquina, qu’il baptisa le Duhomard, en souvenir de sa partie de pêche miraculeuse, bien qu’il reste très connu dans la région, son nom a été retenu par les dictionnaires, et les coutumes.

Plusieurs versions ont été tirées, qui font la renommée de la région pour les visiteurs et les touristes, le rouge amer, le cerise fruité, le spritz bio, le limé bio, le blanc sexy, sont quelques uns des nombreux breuvages qui ont vu le jour, sur la base du Duhomard.

La liqueur d’Angélique de Niort

La liqueur d’Angélique de Niort est issue de la macération de la plante dans du Cognac. C’est une liqueur translucide, de couleur verte et légèrement sirupeuse, qui est très connue comme la  quintessence de la plante des anges.

Peu de producteurs la fabriquent encore, elle provient de l’herbe du saint Esprit, et elle semble se concentrer sur la seule région de Niort, et à l’époque elle servait à tout et pour tout, rhumatismes, tuberculoses, anémies en tous genres, impuissance, et toutes sortes de maladies similaires.

La légende prétend aussi, qu’elle fut utilisée en Italie, contre la grande peste (en 1510), et c’est 100 après qu’elle fit son apparition à Niort, durant la grande période de peste en 1603; l’odeur forte et amère semblent être une des grandes causes de son utilisation, qui a l’époque éloinait les rats.

De plus par ses propriétés, elle fait partie de nombreuses autres liqueurs telles que : la Benedictine, l’Isarra, la Suze, le Pernod, le Pastis et bien d’autres encore; la liqueur d’angélique se boit glacée, pure ou sur des glaçons, et peut servir de base à de nombreux autres  cocktails.

Auteur Antonio Rodriguez, Directeur Clever Technologies 

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Marc Muret

Marc Muret | Un professionnel de l'information sur internet avec le site Poitou Charente. J'anime l'équipe de journalistes pour la rédaction des contenus et développe l'image du site internet pour lequel je travaille
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